

Si vous avez :
Du mal à dormir.
Si vous ronflez (ou si votre conjoint dit que vous ronflez).
Si vous pensez que vous souffrez d'apnée du sommeil.
Ou d'un trouble respiratoire pendant le sommeil.
Il est important que vous preniez ces symptômes au sérieux et que vous vous a dressiez à votre médecin.
Le syndrome d’apnées du sommeil se manifeste par la fermeture répétée du conduit aérien au niveau du pharynx, pendant 10 à 30 secondes ou parfois plus, à raison d’au moins cinq événements par heure de sommeil.
Certains patients connaissent plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines d’apnées au cours d’une même nuit.
Ce phénomène est dû au relâchement des muscles des parois du pharynx. Celui-ci devient mou et l’air passe difficilement, provoquant au passage des vibrations qui créent un ronflement. Si les parois s’effondrent totalement, le passage de l’air est bloqué et c’est l’apnée.
Un système d’alerte se déclenche alors dans le cerveau, provoquant un micro-réveil qui permet lui-même l’activation d’un système neurologique réflexe, ce dernier va conduire à la contraction des muscles, l’ouverture de la trachée et la restauration du passage de l’air.
La respiration reprend… jusqu’à l’obstruction suivante, on parle de micro-réveils car le patient n’en a pas conscience
Avez-vous un bon sommeil…?
L’échelle d’Epworth est destinée à évaluer l’efficacité du traitement de l’apnée du sommeil. Il s’agit d’un test mesurant le niveau général de somnolence, un des symptômes de cette pathologie respiratoire. Un simple questionnaire basé sur la probabilité qu’a un individu à somnoler ou s’endormir dans diverses situations permet de déterminer sa propension moyenne au sommeil dans la vie quotidienne. Cette méthode est la plus utilisée à travers le monde pour définir ce paramètre.
L’échelle d’Epworth a été développée en 1990 par le docteur Murray Johns qui avait besoin d’évaluer la somnolence de ses patients. Conçue au sein du centre spécialisé dans les troubles du sommeil de l’hôpital Epworth situé à Melbourne en Australie, l’échelle d’Epworth appelée en anglais Epworth Sleepiness Scale (ESS), a également été adaptée pour dépister l’apnée du sommeil chez l’enfant et l’adolescent.
Questio
nnaire d’Epworth
Le questionnaire d’Epworth comporte 8 questions seulement. Il ne faut que quelques minutes pour le remplir. Pour chaque question, sur une échelle allant de 0 à 3, le patient doit estimer ses chances de somnoler ou de s’endormir dans une situation précise.
Le score obtenu à l’issue du test est compris entre 0 et 24. Plus il est élevé, plus la propension à la somnolence diurne est importante. Pour l’enfant et l’adolescent, le questionnaire a été adapté avec des questions en rapport avec leurs activités scolaires (assoupissement en classe, dans le bus…).
Test d’Epworth
Voici à titre informatif un exemple du test d’Epworth ci-dessous. Le score que vous obtiendrez en répondant au questionnaire ne constitue pas un diagnostic. Il est important de consulter votre médecin pour savoir si vous êtes atteint d’un trouble tel que l’apnée du sommeil. Une polygraphie à domicile ou une polysomnographie en laboratoire permettra d’analyser votre situation avec précision.
Score d’Epworth
Comment interpréter votre score d’Epworth ? En fonction du résultat, vous pouvez déterminer votre disposition à somnoler en journée.
- Moins de 8 points
Vous ne présentez pas de dette de sommeil. - De 9 à 14
Vous présentez un déficit de sommeil. - Plus de 15
Vous êtes sujet à la somnolence diurne de manière excessive. Vous souffrez peut-être du syndrome d’apnées du sommeil.
Répondez aux questions suivantes afin de déterminer votre niveau de somnolence en journée.
Comment évaluez-vous le risque de vous assoupir ou de vous endormir dans les conditions décrites ci-dessous ?
Choisissez entre :
- nul (0 point)
- faible (1 point)
- modéré (2 points)
- élevé (3 points)
L’incidence du syndrome d’apnées du sommeil augmente de façon quasiment linéaire en fonction de l’âge chez les adultes :
7,9% des personnes âgées de 20 à 44 ans,
19,7% des 45-64 ans
30,5% des personnes de plus de 65 ans sont concernées. Néanmoins, ces chiffres sont probablement sous-estimés compte tenu du caractère asymptomatique du syndrome chez certaines personnes.
L’apnée est par ailleurs deux fois plus fréquente chez les hommes que chez les femmes.
Favorisée par le surpoids, on la trouve souvent associée au syndrome métabolique ou au diabète.
Plus de 60% des individus présentant un syndrome métabolique font des apnées du sommeil et environ 16% des diabétiques de type 2.
Le diagnostic de l'apnée du sommeil est fait en deux temps.
La consultation médicale
Lors de la consultation médicale, le médecin fait préciser au patient les troubles qu'il ressent ou que son entourage a observés. Il lui propose éventuellement de tenir un agenda du sommeil dans lequel il précisera les horaires des perturbations nocturnes et diurnes.
Afin de poser son diagnostic de somnolence diurne, le médecin dispose de plusieurs échelles d’appréciation (dont celle d'Epworth).
Un examen otorhinolaryngologique peut être nécessaire.
Le médecin recherche des facteurs de risque cardiovasculaire souvent associés à l'apnée du sommeil, en particulier une hypertension artérielle et un surpoids.
Le bilan du sommeil
Si l'apnée du sommeil est suspectée, le médecin demande un avis médical spécialisé et des examens complémentaires, notamment un bilan du sommeil. Celui-ci est souvent pratiqué dans des unités du sommeil, où l’on réalise diverses mesures objectives.
Les enregistrements du sommeil qui peuvent être réalisés selon deux techniques différentes.
- Soit par un examen polygraphique ventilatoire (PV) :
Qui n’étudie que les paramètres de la respiration au cours du sommeil.
Cet examen simplifié enregistre :
Le flux respiratoire par une canule nasale,
Les mouvements respiratoires par des sangles thoraco-abdominales,
L’oxymétrie, la fréquence cardiaque,
La position corporelle,
Le ronflement.
- Soit par l’enregistrement polysomnographique (PSG) *l’examen de référence* :
un examen complet qui permet d’étudier la physiologie du sommeil, le but est d’évaluer la présence de troubles du sommeil et de les quantifier.
L’examen est indolore et sans risque, Il de déroule la plupart du temps dans un laboratoire du sommeil, ou à l’hôpital mais peut, dans certains cas, au domicile. Plusieurs mesures sont effectuées :
- mouvements respiratoires (par des sangles autour du thoraxet de l'abdomen ou par la mesure de l'impédance thoracique, variab le avec le mouvement de la respiration),
- flux aérien (capteur naso-buccal),
- électroencéphalogramme(EEG) : plusieurs électrodes sont collées au niveau du cuir chevelu pour mesurer l'activité électrique du cerveau,
- électromyogramme(électrodes collées au menton et sur les jambes) pour mesurer l'activité électrique des muscles.
- électrocardiogramme pour mesurer l'activité électrique du cœur,
- saturation sanguine en oxygène grâce à une pince de doigt (saturomètre),
- mouvements des
yeux par électro-oculographie(EOG),
- et d'autres selon nécessité.
- Un capteur (thermistance) est placé sous le nez, il détecte le flux de l’air qui passe par les narines ou p
arfois par les narines et la bouche, Il peut s’agir d’une résistance sensible aux variations de température entre l’air inspiré et l’air expiré,
- un capteur de débit lorsqu'on utilise des « lunettes nasales », terme consacré pour décrire un petit tuyau qui se place sous le nez avec une bifurcation pour chaque narine.
- Un oxymètre est placé au bout d’un doigt pour mesurer d’une manière non douloureuse l’oxygénation du sang.
- Des ceintures abdominales et thoraciques suivent les mouvements respiratoires et donnent une information sur l’existence éventuelle d’une lutte respiratoire pour tenter de faire rentrer de l’air dans les poumons.
- Un capteur de son, collé à la base du cou, analyse le ronflement.
- Un capteur de position précise si les événements respiratoires surviennent dans une position particulière.
- La fréquence cardiaque est parfois également enregistrée.
- Des électrodes sont collées sur le cuir chevelu pour enregistrer l’électro-encéphalogramme.
le lendemain. Le médecin doit ensuite interpréter les signaux et faire le compte-rendu de l’examen.
D'autres signaux sont parfois enregistrés :
- Les mouvements des muscles des jambes : pour rechercher des mouvements inhabituels au cours du sommeil.
- La température corporelle
- La pression œsophagienne, grâce un tube très fin qui passe par le nez et se termine dans l’œsophagepour mesurer la pression intra-thoracique.
– L'examen réalisé dans une salle spécialement équipée (laboratoire du sommeil). Il dure une nuit, souvent entre 20 H et 7 H.- Le branchement est effectué par (l'infirmière ou technicien) qui pose différents capteurs (pose indolore) après le repas du soir, une douche obligatoire, un rasage de la figure pour les hommes si possible… :
Le sommeil normal est caractérisé par une respiration régulière, ce qui permet de maintenir des échanges gazeux normaux.
Nous savons maintenant qu’il n’y a pas que la quantité de sommeil qui est importante, sa qualité l’est également; celle-ci influence notre état de vigilance, nos capacités intellectuelles et de façon générale, le fonctionnement de notre organisme.Les perturbations de la respiration nocturne provoquent une mauvaise qualité de notre sommeil avec de fréquents éveils nocturnes (conscients ou inconscients) et conduisent à des manifestations cliniques significatives.
Une apnée ou hypopnée obstructive résulte d’une obstruction (fermeture partielle ou complète) des voies respiratoires.
Le corps fait un effort important pour respirer, mais l’air ne passe pas. Environ 9 personnes sur dix qui font de l’apnée souffrent d’apnée ou l’hypopnée obstructive.
Les efforts répétés pour respirer se terminent souvent par un éveil soudain accompagné d’un effort intense pour dégager l’obstruction, généralement combiné à un bruit tonitruant. Certaines personnes apnéiques ronflent si fort que le bruit produit par leurs ronflement peut dépasser les normes environnementales relatives au bruit la nuit !
Il peut être utile pour le médecin de voir la conjointe ou le conjoint du patient pour raconter le bruit produit par les ronflements ou les comportements nocturnes de la personne.
C’est un problème de plus en plus fréquent dans la société moderne, ce qui s’explique principalement par la croissance des problèmes d’embonpoint et d’obésité (lien établi et reconnu par la communauté médicale). Le tableau clinique type d’une personne ayant ce syndrome est celui d’un homme obèse, au cou court et trapu, et qui ronfle au cours de son sommeil.
Il faut toutefois demeurer vigilant, car ce syndrome peut aussi survenir chez des personnes sveltes qui ne se plaignent que de ronfler et d’être fatiguées au cours de la journée.
Il peut également survenir chez la femme, particulièrement après la ménopause.
Le syndrome obstructive du sommeil perturbe également la qualité du sommeil nocturne en le fragmentant par des éveils répétés, et Le dormeur se lève souvent le matin plus fatigué qu’au coucher et traîne cette fatigue toute la journée, C’est d’ailleurs la cause la plus fréquente de somnolence diurne excessive, Cette somnolence est présente toute la journée, a tendance à augmenter au fil des heures et n’est pas soulagée par une sieste.
Les patients peuvent d’ailleurs se réveiller encore plus fatigués après une sieste, surtout si elle été parsemée d’apnées.
Au cours d’une apnée centrale, aucun effort pour respirer ne se manifeste et aucun volume d’air ne passe par les poumons : la respiration ne se fait tout simplement plus. Souvent, les apnées centrales sont aussi accompagnées d’apnées obstructives du sommeil.
Les apnées/hypopnées centrales « pures » sont assez rares.
Des problèmes médicaux peuvent entraîner ce syndrome d’apnée/hypopnée centrale du sommeil, telles que l’insuffisance cardiaque, les AVC, et l’insuffisance rénale. On dit alors que ce sont des apnées centrales du sommeil dû à problème médical autre que Cheyne-Stokes.
La respiration de Cheyne-Stokes (RCS) est un rythme respiratoire périodique anormal caractérisé par l’alternance régulière de périodes d’apnée centrales et d’hyperpnées (respiration d’amplitude augmentée). Il s’agit d’un mécanisme compensatoire des modifications des pressions partielles d’oxygène et de dioxyde de carbone.
Ce type d’apnée centrale est le plus souvent liée à une lésion du système nerveux central au niveau du tronc, ce qui peut causer cette lésion sont par exemple un accident vasculaire ou néoplastique, une maladie dégénérative ou démyélinisante, un traumatisme ou une pathologie cardiaque ou rénale.
Cette phase dite d’hyperventilation entraîne alors une chute du taux de gaz carbonique dans le sang. Le corps réagit fortement à cette chute de gaz carbonique en respirant moins vite. Cette phase dite d’hypoventilation cause à son tour une baisse du taux d’oxygène dans le sang, et le cycle recommence.
Parfois, la chute du gaz carbonique est si prononcée qu’elle descend sous le seuil à partir duquel l’organisme cesse temporairement de respirer : on parle alors d’apnée centrale du sommeil car il n’y a plus d’efforts respiratoires
une meilleure connaissance des symptômes et des conséquences cliniques du syndrome d’apnée du sommeil a permis de faire un dépistage clinique plus approprié chez les personnes présentant un ronflement important, une somnolence diurne excessive ou une agitation motrice nocturne marquée. Le diagnostic clinique doit être suspecté avant tout chez les personnes à risques : obèses, hypertendus, ronfleurs. En effet, les conséquences sociales et médicales peuvent être graves : accident d’automobile, accident de travail, perte d’emploi pour diminution de performance, infarctus du myocarde et mort subite pendant la nuit, pour n’en nommer que quelques-unes. Le questionnaire doit se faire en présence du conjoint car le ronflement, les arrêts respiratoires nocturnes ou l’agitation motrice nocturne sont souvent niés ou méconnus de la personne.
Par la suite, un examen évaluant les anomalies respiratoires pendant le sommeil doit être fait pour prouver le diagnostic et pour évaluer l’importance du problème.
L’équipe technique et paramédicale de PSAD MAROC, est composée de techniciens et d’infirmiers qui veillent à :
- Installer le matériel ;
- Former à la bonne utilisation du matériel ;
- Informer sur les règles d’entretien et d’hygiène du matériel ;
- S’assurer de l’efficacité du traitement ;
- Assurer les visites régulières au domicile du patient.
- Reporting medical.
Notre équipe est également le lien entre le patient, son entourage et les équipes médicales, paramédicales, libérales et hospitalières.
Sur prestation médicale
PSAD MAROC propose un matériel adapté à vos besoins.
LES INFORMATIONS FOURNIES SUR WWW.PSADMAROC.COM SONT DESTINÉES À AMÉLIORER, A FACILITER, VOTRE RELATION DIRECTE AVEC VOTRE MEDECIN TRAITANT.